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Espace public du jeudi 16 mars 2017

Lieu : HEPIA, 4 rue de la Prairie - Aula Georges Charpak

Date : jeudi 16 mars 2017

Heure : 09h00-11h00

Objet : Le nouveau géoservice du cadastre solaire genevois - 16 mars

Accès

Informations complémentaires

Inscription gratuite mais obligatoire en bas de page.

Quand il s'agit de quantifier, d'informer, de promouvoir et de planifier le développement des énergies renouvelables, la géomatique est un outil sans pareil. Le cas du cadastre solaire genevois en est un exemple. Ce cadastre est composé de 11 classes d'entités en open data. Son développement a nécessité de croiser plusieurs informations à caractère spatial : relevé LIDAR, reconstitution 3D, MNS, MNT, calculs d'ombrage et du "sky view factor", cadastre des bâtiments, relevé des toitures, des couverts, des parkings, position du soleil, de la météo, affectation des bâtiments, indice de dépense de chaleur (IDC), etc. Ce projet a également nécessité des techniques innovantes pour réduire les temps de calculs (cloud computing) dus à la masse importante des données à traiter.
 

Programme
 

Démonstration du nouveau cadastre solaire

  •   Phelan Leverington - OCEN - DALE

Courte démo introductive présentant le contenu du site et ses fonctionnalités.

 

Technologie web & cartographiques utilisées

  • David Beni - arx iT

Cette présentation décrit les technologies web et cartographiques utilisées pour rendre les données brutes du cadastre solaire digestes, visibles et ludiques.

 

 

Rôle et contenu du cadastre solaire

  • Phelan Leverington - OCEN - DALE

Quel rôle pour le cadastre solaire dans la politique énergétique du canton ?
Quelles sont les informations prises en compte : géométrie de la toiture, potentiel photovoltaïque, potentiel thermique, indicateurs économiques et environnementaux ?
Quels formats, quelles représentations, pourquoi l'ouverture de ces données et quelques types d'applications possibles ?

 

Algorithmes du cadastre solaire : méthode, paramètres, météo, contraintes, masse de données à traiter, cloud

  • Gilles Desthieux - hepia

Informer les Genevois sur le potentiel solaire de leur bâtiment en développant un cadastre qui couvre 280 km2 de territoire : voilà un projet ambitieux. Surtout quand il s’agit de calculer la radiation solaire directe, diffuse et réfléchie sur chaque portion de surface de 0,25 m2 du canton ! La méthodologie a ainsi été confiée à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA) dans le cadre d'une collaboration scientifique avec l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et l’Ecole polytechnique de Milan (POLIMI). La conférence présentera les méthodes utilisées en matière de géomatique, processus d'image et de calcul parallélisé à haute performance (cloud computing) mises en oeuvre pour réaliser le cadastre dans ses différentes phases.

De quoi se nourrit ce cadastre solaire ? Données géographiques nécessaires : LiDAR, MNT/MNS, 3D, MO

  • Geoffrey Cornette - DMO - DALE

"La création d'un cadastre solaire aussi précis ne serait pas possible sans des données altimétriques de qualité. D'où proviennent ces données ? Comment sont-elles acquises ? Comment les traiter, les utiliser ?"
C'est à ces questions que nous essaierons de répondre dans cette présentation. Vous découvrirez que ces données sont à la portée de tous, qu'elles peuvent servir dans de nombreux domaines et que les perspectives d'usage et d'amélioration ne manquent pas…

Gouvernance du projet Cadastre solaire et financement

  • Alberto Susini - OCEN - DALE

Le cadastre solaire du canton de Genève a représenté un défi non seulement technologique, mais également en matière d'organisation, de management, de financement et de gestion de projet. Il a été rendu possible grâce à un montage d'un partenariat public-privé avec 10 acteurs institutionnels (Confédération (CTI), Etat de Genève (OCEN, DMO, Centre de compétence du SITG), SIG, CERN), académiques (HEPIA, EPFL, POLIMI) et privés (arx iT) différents. Les besoins des partenaires publics ont été coordonnés via l'Espace partenaires du Forum SITG et le recours à l'agence de la Confédération pour la promotion de l'innovation basée sur la science (CTI) a permis de valoriser les potentiels d'innovation du monde de l'entreprise avec la recherche publique. Le coût de l'ensemble de ce projet impliquant plus de 10 partenaires a été de l'ordre de 700'000 Frs.

Echanges avec les participants et conclusion

 

Fichiers joints